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Les start-ups et le casse-tête des aides de minimis
Les aides de minimis … Kézako ?
Il s’agit des aides publiques aux entreprises autorisées par la Commission européenne compte-tenu de leur faible montant.
Attention toutefois : ces aides de minimis sont plafonnées à 200 000 € par entreprise sur une période de 3 exercices fiscaux. Si vous dépassez ce plafond, le risque est d’avoir à rembourser l’aide.
Les aides de minimis : un plafond pour les aides financières reçues
Quelles sont les aides « de minimis » couramment octroyées aux startups de l’Incubateur ?
D’abord l’aide de l’Incubateur lui-même : toutes les dépenses directes réalisées pour le compte de votre projet et non encore remboursées sont des aides « de minimis ». Comme cette aide est assimilable à un prêt, il faut en transformer le montant en « équivalent subvention brut » pour obtenir le montant à déclarer. Pour cela, un logiciel de calcul est disponible.
Enfin, si vous avez le statut de JEI (jeune entreprise innovante), vous bénéficiez aussi de toute une série d’exonérations fiscales qui sont toutes des aides « de minimis » : exonération d’impôt sur les bénéfices, de l’imposition forfaitaire annuelle, de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de la cotisation foncière des entreprises.
Dès vos premières années de développement, vous avez donc un risque non négligeable de franchir le plafond de 200 000 € sans même vous en apercevoir et en l’apprenant trop tard. N’hésitez donc pas à intégrer le calcul annuel de ces aides dans les missions de votre expert-comptable ; cela vous permettra de ne pas découvrir le sujet trop tard lorsque vous solliciterez une aide publique, une subvention ou un financement.